Choisir le matériau d’isolation pour une toiture terrasse ne peut pas se réduire à une simple considération économique. Ses performances ainsi que les contraintes techniques, réglementaires et environnementales doivent également être prises en compte afin d’obtenir la meilleure combinaison durable dans le temps. La laine minérale de roche présente de nombreux atouts.
La laine minérale de roche présente le meilleur comportement au feu
C’est souvent l’argument numéro un pour la toiture terrasse. La nature du matériau lui permet de résister à des températures au-delà de 1 000° C, sans dégager de substances toxiques. La laine minérale de roche est toujours privilégiée pour la protection incendie des bâtiments. Elle autorise une conformité avec les exigences les plus strictes (et souvent complexes) de la réglementation sécurité incendie et peut permettre aux systèmes de revendiquer le classement B-roof (t3). Sans oublier qu’au moment de la pose, elle présente moins de risque de départ de feu et offre une mise en œuvre sécurisée et facile des revêtements d’étanchéité.
La laine minérale de roche pour des bâtiments performants thermiquement
En effet, sur le critère thermique, la laine minérale de roche est performante. Avec un coefficient de conductivité thermique qui se situe généralement entre 0,034 et 0,045 W/m.K (de 0,036 à 0,038 W/m.K chez Knauf Insulation), elle permet des économies d’énergie significatives et un vrai confort thermique tout en réduisant les coûts d’exploitation du bâtiment et répondant aux réglementations en vigueur.
La laine minérale de roche offre de très bonnes performances acoustiques
Sa structure fibreuse apte à absorber l’énergie transmise par le bruit fait de la laine minérale de roche un matériau très efficace pour l’isolation et la correction acoustique des ambiances sonores dans les locaux. Elle permet d’affaiblir les nuisances, notamment les bruits aériens et les bruits d’impact. Elle réduit ou absorbe les sons extérieurs (en particulier dans des zones sensibles comme les milieux urbains), pour le confort des occupants du bâtiment.
La laine de roche présente une très bonne stabilité dimensionnelle
Pour assurer des performances durables à la toiture terrasse, il vaut mieux choisir un matériau durable dans le temps. La largeur et la longueur des panneaux en laine minérale de roche restent stables face aux variations d’humidité et de température. Ceux-ci ne se dilatent pas sous l’effet de la chaleur, ne se rétractent pas et ne s’incurvent pas sous l’effet des variations de température.
La laine minérale de roche dispose d’une excellente résistance mécanique et à l’eau
Facile à poser, elle supporte le poids des équipements et des matériaux qui la recouvrent. Ce qui lui assure également une meilleure durabilité dans le temps, critère important pour les toitures terrasses. Sans oublier qu’elle offre une très bonne résistance à l’eau, le matériau étant hydrophobe et imputrescible.
La laine minérale de roche dispose d'arguments environnementaux
La laine minérale de roche est fabriquée à partir de roche volcanique, le basalte (ressource géo-sourcée et renouvelable) et peut être recyclée. Après 6 à 8 mois d’installation les produits en laine minérale de roche auront permis d’économiser tout le CO2 émis pendant leur production. Elle dispose donc d’une qualité environnementale indiscutable, avec un cycle de vie vertueux, de sa fabrication à son recyclage.
La laine minérale de roche n’est pas dangereuse pour la santé
La laine minérale de roche est exonérée de classement cancérogène. A ce titre, Knauf Insulation a choisi d’adhérer à la marque de certification EUCEB (EUropean Certification Board for Mineral Wool Products), délivrée par un organisme indépendant. La classification EUCEB garantit la durabilité des performances et leurs conformités aux exigences de la Directive Européenne 97/96/CE. Cela permet de certifier que ses fibres sont conformes à la lettre Q de la directive et que les produits ne sont pas soumis à un quelconque classement cancérigène.
De plus, la laine minérale de roche est classée dans le groupe 3 défini par la directive européenne, au même titre que le thé ou le café. Selon la méthode de classification du CIRC (Centre International de Recherche sur le cancer), elle « ne peut être classée quant à sa cancérogénicité pour l’homme ».